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La femme, le sexe faible ?

C’est un principe culturellement établi que l’homme est plus fort et plus robuste que la femme. Mais sur des bases biologiques, cela est complètement erroné.

 

La réponse au problème masculin commence dans le ventre de sa mère, en raison de son développement fœtal plus compliqué, de sa génétique, du fonctionnement de ses hormones. Le point faible de notre espèce est bien l’homme. Les bébés filles sont plus résistants que les bébés garçons. Cette inégalité sexuelle commence donc dès la conception. La première période de développement, de quelques cellules à celle d’un bébé est extrêmement vulnérable. De nombreuses maladies chroniques commencent dans l’utérus. Le plus grand défi pour les garçons est inscrit dans leurs chromosomes. L’être humain mâle possède les chromosomes X et Y, une combinaison fragile. Le double X féminin, est beaucoup plus protecteur, une erreur sur une copie et l’autre prend le relais, ce qui n’est pas possible pour le petit et fragile chromosome Y. Le fœtus mâle présente des risques de complications et de mort beaucoup plus élevés qu'un fœtus femelle. Et, à la naissance, une fille est physiologiquement l'égale d'un garçon âgé de quatre à six semaines. Les garçons naissent aussi deux fois plus souvent prématurément que les filles et ont 30 % de plus de mourir dans la première année de vie. Et ce n’est pas terminé : les garçons souffrent plus souvent d’asthme que les filles.

 

Selon le psychiatre Sebastian Kraemer, les facteurs sociaux et biologiques rendent les jeunes garçons plus sensibles que les filles. Et, le sort continue à s'acharner sur le sexe dit fort après la naissance. Après avoir passé le cap de la petite enfance, les garçons doivent faire face à de nouveaux défis. Ils sont beaucoup plus enclins à avoir des troubles neurologiques. L’autisme est beaucoup plus important chez les garçons que chez les filles : cinq fois plus de risque selon les derniers chiffres. Les hommes sont, en effet, beaucoup plus sujets à des problèmes psychologiques ainsi qu'à des troubles du comportement et de développement. On suggère que le chromosome X est le siège de nombreux déficits sociaux et cognitifs communs à de nombreux troubles héréditaires. Enfin, les facteurs environnementaux jouent un rôle très important. L'influence des parents, désireux pour la plupart de voir dans leur petit un "homme", aurait un impact sur le développement psychologique de l'enfant. Les jeunes garçons sont généralement traités plus rudement que leurs sœurs car on les considère comme plus résistants. Cette pression sociale entraînerait, selon le Dr Kraemer, la négation de certaines facultés chez le jeune garçon, qui fait face à trop de pression et d’exigence à devenir fort. Selon Le Dr Kraemer, si les parents étaient plus conscients de cette fragilité masculine, ils pourraient changer le mode d'éducation qu'ils réservent à leurs garçons. Le sexe fort a besoin de plus d'attention.

 

Les résultats scolaires des filles sont généralement supérieurs à ceux des garçons bien que ces derniers aient de meilleurs résultats en mathématiques et dans la plupart des disciplines non-verbales. Les filles sont meilleures en littérature et expriment plus facilement leurs sentiments que les garçons, qui ont tendance à se fermer comme des huîtres. Incontestablement, les filles sont meilleures élèves que les garçons. Les hommes sont moins éduqués que les femmes parce que l'éducation est construit sur un modèle féminin. Ils vivent plus l'échec scolaire que les filles.

 

La santé physique et mentale des hommes est en moins bon état que celle des femmes. Ils prennent moins bien soin de leur santé ;ils mangent mal ;ils consomment plus d'alcool et de drogues ;ils jouent plus à des jeux de hasard. Le tabagisme est deux fois plus répandu chez eux. Ils font moins d'activités physiques. Quand ils se retrouvent en difficulté psychologique, ces problèmes s'accentuent et les hommes se détruisent et dépérissent plus rapidement et plus facilement que les femmes. Moins d’hommes que de femmes acceptent d'utiliser les médicaments prescrits. Lorsqu'ils sont malades, les hommes présentent rarement des signes de faiblesse et ils ont moins tendance à contacter un docteur, estimant qu'aucune aide n'est possible et que le dialogue est inutile. Ces tendances expliqueraient en partie les taux de suicides beaucoup plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Les maladies coronariennes, le diabète, l'alcoolisme, les ulcères et le cancer du poumon sont tous plus répandus chez les hommes que chez les femmes, cependant plus victimes de dépression et de troubles du comportement alimentaire.

 

Les hommes en grande difficulté psychologique utilisent moins les services d'aide que les femmes. Ils ont honte de demander de l'aide puisque cela ne correspond pas à l'image de l'homme ''fort'' que la société a voulu leur imposer depuis leur enfance. "Un homme ne pleure pas et ne se montre pas vulnérable", voilà ce qu'on leur apprend. Les hommes ne sont donc pas enclins à aller chercher de l'aide quand cela devient pourtant indispensable.

 

Ces fragilités laissent les hommes plus vulnérables que les femmes aux dangers de la vie. De nombreuses études montrent que les hommes sont plus touchés par les produits chimiques que ne le sont les femmes.

 

Les femmes ont aussi un système immunitaire plus compétent, grâce à l’œstrogène, une hormone qui fait office d’antioxydant, mais aussi de protecteur cérébral. Cette hormone aurait aussi la capacité de réparer les dégâts cérébraux. Chez le garçon, la testostérone a certes des propriétés tout aussi louables, mais des taux trop importants seraient liés, d’après les recherches de ces dernières années, à l’autisme.

 

Le mode de vie des hommes se répercute sur leurs comportements et, en cas de crise, certains hommes peuvent alors devenir très violents. N’ayant pas appris le dialogue et l’appel au secours, ils n’ont d’autre solution que de gérer les difficultés par la violence verbale et physique.

 

Les femmes plus sociables et plus déterminées se forgent davantage un moral de combattante, face aux épreuves de la vie. La fibre maternelle, bien souvent, leur permet de relever la tête et de continuer à se battre, quoi qu’il arrive. Psychologiquement parlant, elle est bien plus armée qu’un homme à gérer les conflits, notamment de par sa faculté à utiliser le langage. Le cerveau féminin posséderait un plus haut niveau de « protéines du langage ». Une femme emploie, en moyenne, 20 000 mots par jour, soit 13 000 mots de plus que l'homme moyen.

 

Au quotidien, elle a plus de facultés à réagir et à s’adapter aux situations nouvelles. Les femmes sont souvent championnes multitâches. Même une agence aussi virile que la Central Intelligence Agency (CIA) l’a bien compris, et recrute désormais des femmes, jugées plus efficaces dans la traque des terroristes, ou encore le cabinet de consulting américain Rothstein Kass, qui a montré que les femmes qui gèrent des fonds d’investissement spéculatifs, sont plus sensibles aux signaux « risque-endettement » et enregistrent de meilleures performances. Son cerveau lui permet de traiter d’innombrables informations simultanément, comme celle de tenir une conversation, tout en suivant celle de la table voisine. Il est également prouvé que sa grande émotivité et sa sensibilité aiguisée lui permettent beaucoup plus que les hommes de décrypter le langage corporel et facial de ses pairs. Elle sait détecter les mensonges d’un coup d’œil. Elle sait lire les émotions sans faillir, contrairement à l’homme qui fait beaucoup d’erreurs. C’est ce qu’on appelle son sixième sens. Les femmes sont plus tenaces et savent faire tomber la plus grande résistance, en utilisant une riche gamme de procédés psychologiques. Le proverbe populaire dit bien : « Ce que femme veut, Dieu le veut. »

 

Les femmes âgées semblent mieux supporter le veuvage que les hommes. Quand c’est la femme qui meurt la première, l’homme déprime, s’isole puis part la rejoindre quelques mois plus tard. Les femmes supportent mieux la solitude. L'espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes dans la plupart des pays et l'écart a tendance à s'accentuer. L’égalité revendiquée n’est toujours pas aux rendez-vous, nous devons accepter la réalité scientifique de la faiblesse de l’homme. Les êtres humains mâles ont toujours été en passe de disparaître. Dans tous les pays du monde, on se rapproche de 3 filles pour 1 garçon.

 

Donc, la conclusion est la suivante : pour toutes les raisons précitées, la femme n’est pas le sexe faible. Mais à bien des égards, l’homme la surpasse dans d’autres domaines que nous connaissons, comme la force physique, le repérage dans l’espace, la faculté à ne pas se précipiter ou à s’alarmer (ce que les femmes taxent généralement de lourdeur), ou la dextérité à utiliser les machines. La liste n’est pas exhaustive.

 

Le but n’est pas de chercher à tout prix un gagnant dans cette bataille, mais plutôt de voir à quel point nous sommes complémentaires. Beaucoup, aujourd’hui plus qu’autrefois, s’acharnent à mettre hommes et femmes sur un pied d’égalité.

 

Mais, nous, chrétiens que devons-nous en penser ?

Nous le voyons bien, la femme est certes plus équipée devant la vie, qu’il semblerait qu’elle puisse aisément se passer de l’homme. S’hasarderait-on à se poser la question : « Pourquoi Dieu l’a-t-il créée ainsi » ?

 

Justement, à cause de ses capacités extraordinaires, il a voulu qu’elle soit une aide auprès de son mari. La Bible nous donne un modèle clair du couple selon la volonté de Dieu. L’homme est celui qui est responsable, à tous les niveaux, de sa famille. Il doit les enseigner spirituellement, les nourrir, les loger, … L’épouse est celle qui est là pour soutenir, aider et s’occuper du quotidien, de la maison et des enfants. Ce qui ne signifie pas qu’il lui soit interdit de travailler.

 

Les combats féministes du fond des âges, depuis des générations, ont promu une femme libre, qui décide, qui vote, qui dirige, qui n’a de compte à rendre à personne,… Mais que dit Dieu ? Elle doit être soumise à son mari ! S’insurger contre cela la prive définitivement de son bonheur et de son épanouissement. Pourquoi doit-elle se soumettre, alors qu’elle est plus intelligente (le plus souvent), plus efficace, plus prévoyante, plus intuitive que son mari ? C’est justement pour la protéger d’elle-même et protéger ses enfants !

 

A cause de son hypersensibilité et de son imagination souvent incontrôlable, une femme peut très vite être victime des ses émotions débordantes. En demande constante de sécurité affective, elle peut se tromper sur la réalité des faits. Elle a besoin d’être rassurée en permanence, car elle tombe vite dans les inquiétudes et les soucis journaliers. Dieu a équipé son mari pour la rassurer et la calmer dans les moments de dérapages. Pour autant qu’il soit enraciné dans l’Évangile, il a de quoi, en prenant sa place et en répondant à ses responsabilités, ouvrir ce parapluie de foi et de paix sur sa famille. L’apôtre Pierre a dit dans son épître : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. » (1 Pierre 3:7), car spirituellement parlant, la femme a des faiblesses.

 

D’où viennent les luttes dans les foyers ? Bien souvent, la femme imbibée du modèle du monde, ne sait plus tenir sa place. Il est tellement facile pour elle de s’occuper et de décider de tout. Elle évince elle-même son mari de sa place et se plaint, par ailleurs, de son manque de présence. Face au caractère féminin, l’homme, le plus souvent, déclare forfait. Il renonce à user de cette autorité divine, qui lui a été donnée originellement et qui est garante de l’ordre dans la maison. Sans cette autorité, la femme luttera toujours avec les enfants pour se faire entendre.

 

Certains pays, plus que d’autres, ont hérité de cette mentalité qui met la femme sur un piédestal. C’est une tradition contre laquelle il faut lutter car ce n’est pas ce que Dieu a établi. Plus que jamais, on se bat dans la société pour le droit des femmes et pour la parité. C’est le chaos assuré pour les foyers qui ne résisteront pas aux conséquences de ce désordre. Les enfants ont sous leurs yeux un modèle de famille faussée. De plus en plus, la femme gère tout, le mari subit. Tout est fait pour que la femme ne soit pas à sa place aujourd’hui. Elle travaille, donc, a les mêmes droits que son mari. Le monde politique impose la parité, que le peuple le veuille ou non.

 

La soumission fait-elle d’une femme une serpillière ? Bien sûr que non ! Le mari qui ressent de sa femme une soumission ou des efforts constants pour s’améliorer, de tyran ou d’ombre qu’il ait pu être, il devient un mari aimant, qui respecte sa femme et prend soin de ceux de sa maison. C’est à lui que revient de prendre les décisions importantes pour le foyer, aidé des avis éclairés de son épouse. Il est celui qui rendra des comptes à Dieu pour le salut de ses enfants. Il dirige, mais sans écraser, sans abuser de son autorité. Dieu l’instruit pour cela par l’Évangile puissant de Jésus Christ.

 

Bien sûr, tout ne se fait pas en jour. Une femme qui règne dans sa maison depuis longtemps, Dieu aura à lui faire grâce pour qu’elle descende de son trône. La femme doit réaliser à quel point ses compétences peuvent devenir une arme de destruction pour sa maison. Le livre des Proverbes dit : « La femme sage bâtit sa maison, Et la femme insensée la renverse de ses propres mains. » (Proverbes 14:1) Un mari transparent dans la maison, s’il crie à Dieu, Celui-ci lui rendra sa présence véritable et son autorité. Tout est possible à Dieu pour celui qui marche dans l’obéissance !

Oui, il est possible d’être une femme heureuse et soumise ! Les deux ne sont pas incompatibles. Bien au contraire, être soumise est la condition immuable pour être épanouie. Pour ceux qui ont essayé la méthode divine, que de restauration, que de bonheur, que d’épanouissement dans le cœur de chacun ! Dieu n’a pas donné d’autre alternative pour un foyer heureux ! Il est inutile d’essayer autre chose, cela ne fonctionne pas. Rien ne peut surpasser la sagesse de Dieu. Personne ne peut prétendre réussir là où Dieu prédit l’échec. Femmes, soyez soumises ! Prenez cette croix chaque jour pour crucifier ce qui est charnel ! Vous aiderez votre mari à accomplir ce commandement : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » (Éphésiens 5:20)

 

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