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Union libre ! Libre de quoi ?

Pour les jeunes adultes en couple, l’union libre, aussi appelée « concubinage », est prédominante. Elle concerne 81 % des 18-24 ans, dans les pays industrialisés. Plus on s’approche des grandes villes, plus le nombre d’adeptes au mariage diminue. Plus de la moitié des couples sont en union libre. Savez-vous ce que dit la loi concernant l’union libre dans les pays européens et bien d’autres pays du monde ? La loi en France ne reconnaît, en matière de concubinage, aucune obligation de fidélité, de communauté de vie ou d’assistance entre concubins. En matière de droit successoral, le concubin survivant est fiscalement considéré comme un étranger. L'union libre implique la rupture libre. Le principe est que chacun des concubins peut, à tout moment, reprendre sa liberté.

 

On comprend la bonne aubaine que l’union libre représente pour ceux qui veulent vivre en couple, avec l’option sous le bras de rester ou de redevenir libre. Mais que se passe-t-il réellement en cas de rupture ? La souffrance de la déchirure, le sentiment d’échec et parfois d’abandon ne sont-ils rattachés qu’au statut marital ? La séparation est-elle indolore lorsqu’on n’est pas mariés ? On n’est donc pas libre, exempt de souffrance ! La déception et la frustration guettent de ne pas voir l’autre s’engager dans la vie commune, car il est d’usage que chacun ait son compte bancaire, reste libre de gérer ses finances et son temps à sa guise, alors que la division par deux, règle irrévocable pourtant décidée au départ, est impossible à tenir, puisqu’on n’est aucunement redevable l’un envers l’autre.

 

Et que se passe t-il lorsque la vie d’enfants est en jeu ?

Lorsque les parents ne sont pas mariés, en Europe, la filiation s'établit différemment à l'égard du père et de la mère. Pour la mère, il suffit que son nom apparaisse dans l'acte de naissance pour que la maternité soit établie. En revanche, pour établir sa paternité, le père doit faire une reconnaissance, avant ou après la naissance de l'enfant. Donc, dans l’union libre, est père qui veut ! D’où la détresse de nombreux enfants qui, parfois, n’ont même pas de patronyme paternel. Leur problème identitaire fait parfois d’eux des adultes, le plus souvent, instables et insatisfaits. L’absence physique et/ou morale du père engendre des adultes avec une notion très relative de l’autorité.

 

Mais nous, chrétiens, que devons-nous en penser ?

Dieu n’a-t-il pas établi le père comme pasteur de sa famille ? Le diable a bien compris que diviser la famille, éloigner les enfants de leur géniteur, sont les meilleurs moyens de perdre des générations d’enfants, en les livrant à eux-mêmes. Rien ne remplace l’autorité d’un père ! Rien ! Pas même celle de la mère ! Bien sûr, il y a des situations de foyer particulières où Dieu fait grâce à la veuve ou à la mère abandonnée. Le modèle d’une famille unie et heureuse est bien prescrite dans la Parole de Dieu ! Que voit-on aujourd’hui ? Les familles sont majoritairement monoparentales, le schéma étant celui de la mère accompagnée de sa progéniture.

 

La loi dit aussi qu’en cas de désaccord avec le concubin, le juge aux affaires familiales peut être saisi pour les problèmes liés à l'autorité parentale, la résidence des enfants, au droit de visite et d'hébergement, à la pension alimentaire, etc. Donc, dans ce cas, les règles sont les mêmes qu'en cas de divorce de couple marié.

 

On peut donc conclure que l’existence d’enfants définit la situation des couples de concubins comme exactement identique à celle des couples mariés. Ne peut-on pas dire alors que c’est un énorme mensonge de l’ennemi que de dire qu’en union libre, on est libre ? C’est une grande tromperie de croire qu’on peut rester libre en vivant avec quelqu’un, sans s’engager !

 

Les statistiques le montrent : un couple en concubinage sans enfant a un risque de séparation 6 fois supérieur à celui d'un couple marié sur 10 ans. Et un couple en concubinage avec enfant(s) a un risque de séparation 2 fois supérieur à un couple marié. De plus, les couples qui se marient après avoir cohabité divorcent 2 fois plus, que ceux qui ne l'ont pas fait. En France, même si les personnes qui n’ont pas contractualisé leur union ont proportionnellement moins d’enfants que les personnes mariées, les séparations des couples en union libre ont affecté entre 200 000 et 225 000 enfants mineurs par an entre 2011 et 2014, soit bien davantage que les 150 000 enfants de divorcés. L’augmentation de la part d’unions ayant abouti à une séparation est concomitante à la montée de l’union libre. Par ailleurs, il est démontré qu’entre le parent absent (généralement le père) et les enfants, le lien est encore plus fragile après concubinage qu’après divorce.

 

Les couples mariés, dans ce monde, s’en sortent difficilement sans Dieu. Un mariage sur deux aboutit à un divorce. Mais pour ceux qui se tournent vers Celui qui peut tout restaurer, une brillante espérance demeure. Dieu, compatissant et miséricordieux, par Son Évangile puissant, efface les meurtrissures, le douloureux passé, le non-pardon, la dureté de cœur et tout ce qui amène le désastre et la déchirure. Il transforme les cœurs et restaure les mariages !

 

Dieu ne reconnaît qu’une seule union, celle d’un homme et d’une femme mariés, devant Lui et devant les hommes. Une union dans laquelle Dieu enseigne, instruit, inspire est vouée à une victoire glorieuse face à la chair profondément orgueilleuse et égoïste, face aux traditions, aux différences d’éducation, d’origine, de culture et de toutes sortes. Pour qui l’accepte, Dieu lui-même se charge d’apprendre à un père à prendre ses responsabilités dans son foyer. La mère également est enseignée à exercer son rôle d’épouse et de mère.

 

Satan a fait miroiter au monde une union soi-disant libre, qui exclue l’intervention divine, pour mieux briser et saccager les hommes, et cela dès l’enfance. L’union libre est l’assurance de vivre une vie de couple et familiale, sans le secours de Dieu. C’est la supercherie des deux siècles derniers, une monstrueuse illusion, une infâme séduction, menant à une ruine, parfois non soudaine, mais certaine !

 

 

Sources : dossierfamilial.com - lemonde.fr - insee.fr

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