Que désirez-vous le plus ? Certains répondront peut-être qu’ils veulent être guéris, d’autres qu’ils ne veulent manquer de rien. Certains désirent se marier ou s’acheter une maison. Tous ces désirs sont peut-être légitimes. D’autres encore veulent être diacres, diaconesses ou pasteurs.
Pour ma part, sans hésitation aucune, je répondrai : « Être comme Jésus ! ». Plus je lis la Bible, les épîtres de Paul notamment, les Psaumes de David, plus je comprends que c’est ce que désiraient ces grands héros de la foi. C’est mon espérance la plus chère : Lui ressembler de plus en plus ! Et, c’est l’œuvre de toute une vie.
Grâces soient rendues à Jésus pour ce message de la croix qui m’enseigne à mourir à moi-même, pour devenir comme Lui ! Quelle glorieuse espérance ! Paul parle de « la glorieuse richesse de ce mystère pour les païens mais révélé aux saints, savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. » (Colossiens 1 :27). Il dit encore dans 1 Timothée, que Jésus est notre espérance.
Je me sens tellement privilégiée d’avoir été choisie pour ce plan si glorieux. L’Évangile que j’entends m’a enseignée que la croix de Jésus est puissante, pour autant que je la prenne chaque jour, que j’y vienne crucifier ma chair avec ses passions et ses désirs. Et, au fur et à mesure, je suis transformée à Son image, pas comme par miracle, mais PAR miracle.
En tant qu’épouse, comme beaucoup, j’aurais aimé avoir un mari parfait, mais il ne l’est pas et personne ne l’est. J’aurais aimé qu’il soit attentif à mes désirs, pourtant louables (garder la maison propre, avoir un jardin entretenu, ne pas oublier de ceci ou cela, intervenir plus souvent auprès des enfants, etc., etc.) mais Jésus ne me soutiendra jamais dans mon exigence ou toute forme de loi que je voudrais lui imposer. Au fait, Dieu n’est pas tant avec ce qui ne va pas dans notre quotidien. La vie serait tellement plus facile (pour nous les femmes) si tout était toujours comme nous l’avions décidé. Mais l’Évangile et l’Esprit de Dieu, souvent, enlèvent mes yeux sur les situations à régler, pour les tourner vers mon état de cœur dans lesdites situations.
On dit souvent que les femmes ont mauvais caractère et la Bible parle de femmes querelleuses, qui cherchent la petite bête et ne sont jamais satisfaites. Le fait est que trop souvent, dans notre maison, nous nous sommes accaparées de responsabilités qui ne sont pas les nôtres, et par conséquent elles deviennent des fardeaux.
Sortons de ce siècle vicieux où nous prenons toute la place et nous reprochons à notre mari de ne pas prendre ses responsabilités. Abandonnons ce trône sur lequel nous régnons en maître sur notre couple, l’éducation des enfants, la gestion des finances, ...
Une sœur me disait qu’elle était obligée de tout gérer, que ce serait la catastrophe sinon, car certaines choses sont urgentes. Mais, continuer d’agir à la place du mari, l’empêcherait inexorablement à prendre ses responsabilités.
Y a-t-il encore de la communication dans notre couple ? Pouvons-nous dire ce que nous souffrons, sans mettre d’exigence sur l’autre ? Peut-être avons-nous besoin d’un cœur de berger pour nous aider à y voir clair ? Et quand tout est dit, il faudra être très patiente. Il faudra prier, jeûner même, car un désir exprimé ne signifie pas un changement radical et surtout durable. Sommes-nous, nous-mêmes capables de nous débarrasser de ce qui attriste notre mari ?
Nous, les femmes, avons à déposer les armes, en faisant taire cette chair qui n’est jamais contente. Cessons de pinailler pour les chaussures dans la cuisine, le linge mal rangé, la décision que nous n’approuvons pas (quand il a la liberté d’en prendre), parfois des choses ridicules qui ne valent pas la peine d’être exprimées, … Restons tranquilles ! Parlons, sans harceler, puis remettons tout entre les mains de notre Dieu.
Un dernier conseil : Ne parlons pas sous l’effet de la colère. Elle est mauvaise conseillère et nous mène à la case prison (péché + orgueil = difficulté à se repentir).
Il paraît que nous, les femmes, nous parlons trop. Je dirai, pour rester compatissante, que nous parlons beaucoup, beaucoup plus que les hommes, en tout cas. C’est prouvé scientifiquement. Mais, parfois, il est bon de se taire. Cherchons ce doux murmure de l’Esprit qui nous chuchote : « Ça y est, parle. C’est le bon moment ! ».
Encore un dernier conseil (oui c’est le 2e dernier) : Si nous n’arrivons pas à nous taire, il reste la méthode Audrey H. : Prendre un gorgée d’eau à n’avaler sous aucun prétexte jusqu’à ce que … !
Bon courage … pour mourir !
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Elodie (samedi, 05 janvier 2019 05:58)
Super. Je vais mettre tes conseils en pratique. Merci