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Avec le temps, va, tout s'en va !

Le temps a-t-il vraiment le pouvoir d’effacer les souffrances et de guérir un cœur brisé ? Je vous partage ci-dessous les réponses d’un illustre psychiatre :

« L’idée que le temps apaise toutes les souffrances est ancrée dans nos croyances collectives. Que ce soit après un deuil, une rupture amoureuse ou un traumatisme, nous nous raccrochons souvent à l’espoir qu’avec le temps, la douleur disparaîtra. Selon Christophe André, spécialiste des émotions, le temps a certes une influence apaisante, mais il ne guérit pas tout.

 

L’attente, selon Christophe André, est comme “une sagesse de la lenteur” qui nous aide à digérer les épreuves. Cette forme de résilience demande du temps pour laisser nos émotions s’apaiser, permettant au chagrin de s’alléger peu à peu. Mais il rappelle aussi l’importance des mots que nous entendons ou nous disons dans ces moments difficiles. Entendre qu’une souffrance s’atténuera ou se répéter des phrases réconfortantes peut agir comme un baume. Pour de nombreuses personnes, ces petites phrases apaisantes sont aussi puissantes qu’une étreinte, d’où l’importance d’être entouré et choyé dans la souffrance.

 

Certaines blessures, comme celles d’une rupture ou de problèmes familiaux, peuvent progressivement perdre en intensité grâce au temps. Ces douleurs, moins marquées dans notre psyché, finissent par s’estomper, ne laissant qu’une trace subtile.

 

Des études en épi génétique montrent que nos expériences difficiles impriment des traces durables dans notre ADN, mais le cerveau, aidé par le temps, développe des mécanismes d’adaptation. Cependant, pour des traumatismes plus profonds, le temps seul ne suffit pas.

 

Pour certaines souffrances, le temps n’est pas un remède miracle. Des blessures comme celles liées aux abus, aux traumatismes violents ou aux chocs émotionnels intenses, peuvent rester vives, parfois toute une vie. Ces douleurs sont des “marques indélébiles”, impossibles à effacer complètement, dans l’âme et le corps.

 

Elles peuvent s’atténuer, mais demeurent en toile de fond, prêtes à refaire surface dans des moments de fragilité. Ces blessures, qui touchent aux racines de l’identité, nécessitent souvent une thérapie pour être apaisées, sans pour autant disparaître. »

 

Quelles solutions nous propose la médecine ?

« Pour aller au-delà de la simple attente, Christophe André recommande de “réactiver la vie en nous”. Ce processus implique de se reconnecter à des activités et à des personnes qui nous font du bien, tout en respectant notre propre rythme. La guérison passe par la reconnexion à soi-même, à ses envies et à ses besoins. Prendre le temps de s’écouter, d’accueillir ses émotions et d’y répondre de manière constructive aide à se reconstruire petit à petit. »

 

Vous m’attendez certainement sur le chapitre du spirituel. Examinons quelques exemples de la Bible.

Nous voyons la tragédie de Jacob. Le temps n’a rien arrangé à son chagrin, au désespoir d’avoir perdu son fils adoré. Il y aussi Job qui a longtemps été éprouvé et a essuyé de terribles pertes. Nous pourrions parler des expériences traumatisantes de Sarah, Ruth et Tamar et explorer celui de Daniel, Élie et Paul. Que dire de celui de Joseph qui revoit ses frères, 22 ans plus tard ? Il fait face à nouveau aux injustices, à la trahison, aux humiliations et fait le choix du pardon.

 

Les traumatismes font partie de notre identité. Nous sommes ce qu’ils ont produit en nous. La médecine et para-médecine peuvent poser un diagnostic, soulager, apprendre à gérer et mettre la souffrance en dormance.

 

Il n’y a que Jésus seul qui puisse libérer et transformer une âme ! Cela peut se passer à la conversion, d’une manière radicale et irrémédiable. Les souvenirs sont là, mais ne déclenchent plus d’émotions, plus aucune souffrance. Parfois, c’est victoire après victoire, un combat récurrent. On censure les sentiments incommodants attachés au passé en les menant à la croix. D’autres fois, la pratique du pardon libère. Elle œuvre à cause du bien que nous nous faisons et celui que nous faisons aux autres quand nous les relâchons. En trouvant l’amour de Dieu, nous pouvons nous aimer nous-mêmes et aimer les autres.

 

En matière de traumatismes, la médecine peut certes aider, mais Jésus fait bien plus. Là où la thérapie panse et atténue les souffrances, l’amour divin guérit et transforme l’être en profondeur.

 

Pour les enfants de Dieu qui souffrent encore de traumatismes, ne vous découragez pas. Jésus a tout vaincu à la croix. Résistez à l’ennemi qui veut vous emprisonner dans vos souvenirs douloureux. Vivez la croix pleinement en rejetant les pensées tourmentées et le non-pardon. Cherchez la communion qui est une grande source de satisfaction. Attachez vous à donner plus qu’à recevoir, car c’est là une grande joie. Consentez aux sacrifices de toutes sortes, ce qui vous mènera à ressentir l’agrément de Dieu sur votre vie. « Enfin, ayez tous les mêmes pensées et les mêmes sentiments, soyez pleins d'amour fraternel, de compassion, de bienveillance. » 1 Pierre 3.8

 

Assurément, servir Dieu et les autres attire la Vie (la vraie, celle de Dieu) et apporte du bonheur. Pour finir, gardons les yeux fixés sur notre face à face avec le Seigneur des seigneurs. En ce Jour de récompense, Il n’y aura plus ni peine ni souffrance. Hosanna !

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Becourt Eve (samedi, 21 décembre 2024 11:03)

    Merci Nathalie il est bon de te lire,
    mercis sss Seigneur , c’est une grâce de recevoir et être au bénéfice de qui tu es et de ce que tu fais, un amour Divin qui guérit de tout.
    Notre DIEU est au dessus de toute souffrances.

  • #2

    Grondin Martine (samedi, 21 décembre 2024 20:58)

    Merci Nathalie pour ce beau partage. Que nous puissions prendre notre croix pour bénéficier les bienfaits de Dieu. Merci Jésus �

  • #3

    GRANULANT R. (lundi, 23 décembre 2024 01:24)

    Merci Seigneur Jésus pour ce qu'il a fait pour chacun d'entre nous, il a bien porté toutes nos souffrances. Son amour est bien grand.
    TRES ENCOURAGEANT CE PARTAGE !!!